mardi 23 septembre 2008

SAINT NICOLAS, PATRON DES ENFANTS, DE MON POINT-COEUR ET...PERE NOEL!!!

Saint patron des enfants, des épouses, des femmes, des célibataires, des prêteurs sur gages, des voyageurs, des pèlerins, des navigateurs, et des pilotes de la marine, saint protecteurs contre les dangers des voyageurs. C’est la légende des trois enfants qui fit de saint Nicolas le patron des enfants, plus tard on l’associa à la distribution de cadeaux pendant les fêtes de Noël. La générosité dont il faisait preuve pour les dots et les dons explique qu’il ait été choisi comme des patrons des épouses et des femmes célibataires. Saint Nicolas fut tellement populaire au Moyen Age qu’il a toujours été l’un des saints les plus universels.


Saint Nicolas de Myre

Né à Patare en Lycie vers 270 de parents chrétiens : son père, Euphémius, était un homme riche, pieux et charitable ; sa mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre. Nicolas fit présager dès l’enfance sa fidélité à la pratique du jeûne : les imagiers médiévaux ont reproduit sur nos vitraux le nourrisson repoussant d’un geste décidé le sein maternel. nombreux sont les traits analogues qui ont rendu saint Nicolas si populaire. La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant laissé jeune à la tête d’un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres. Un homme veuf de son voisinage ayant trois filles nubiles et, par suite de revers de fortune, ne pouvant leur assurer une honnête situation, résolut de les prostituer ; Nicolas se fit à leur égard l’instrument de la Providence en leur procurant une riche dotation. On dit que son oncle l’ordonna prêtre et le fit supérieur du monastère de Sainte-Sion, près de Myre.

Quand l’évêque de Myre vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office. Contraint d’accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu'on attendait de l’évêque en ces temps primitifs ; il fut le guide doctrinal de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur zélé des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l’avènement de Constantin et revint à Myre. L’idolâtrie était encore vivace : l’évêque la combattit, renversant le temple de Diane qui était le centre de la réaction païenne dans la ville de Myre ; en un temps de famine, il s’ingénia pour procurer les vivres nécessaires à son peuple.

Parmi les miracles nombreux qui lui sont attribués, il faut mentionner celui que les artistes ont le plus fréquemment reproduit. Trois officiers de Constantin avaient été envoyés en Phrygie pour réprimer une sédition ; en passant par Myre ils avaient été reçus par l’évêque et l’avaient vu tirer des mains du bourreau trois de ses concitoyens injustement condamnés. Rentrés à Constantinople les trois officiers tombèrent en disgrâce et furent condamnés à mort. Se souvenant de ce qu’avait fait l’évêque de Myre, ils s’adressèrent à Dieu pour obtenir que Nicolas manifestât sa puissance en leur faveur. Constantin, à qui le prélat apparut en songe, reconnut l’innocence des condamnés et les fit remettre en liberté.

Bien que destinée aux enfants, une des légendes de saint Nicolas est plutôt effrayante. « Ils étaient trois petits enfants, qui s'en allaient glaner aux champs », comme dit la chanson. Perdus, ils demandèrent l'hospitalité chez un boucher qui ne trouva rien de mieux que de les tuer, les découper et les mettre au saloir. Saint Nicolas vint à passer sept ans plus tard et demanda à son tour l'hospitalité. Il insista pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher s'enfuit et saint Nicolas ressuscita les trois enfants. »

C'est donc une légende heureuse, mais néanmoins assez effrayante. Selon certaines traditions, le Père Fouettard qui accompagne saint Nicolas serait en fait le boucher de l'histoire. Pour lui faire regretter son méfait, ce dernier l'aurait condamné à l'accompagner lors de sa distribution de récompenses, en lui assignant la tâche de punir les enfants désobéissants.

La légende des « trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs » s’ancra profondément dans la croyance populaire : représentée et chantée en Occident elle contribua a l’extension du culte rendu à saint Nicolas. Il faut en dire autant du miracle de la tempête apaisée par l’intercession de saint Nicolas.

Enfin Nicolas, au cours de son épiscopat, combattit les erreurs d’Arius, et fut l’un des 318 évêques qui condamnèrent l’arianisme au premier concile de Nicée. Sa mort arriva peu de temps après, vers 325, et de son tombeau s’écoula une huile miraculeuse. Vers 1087, comme la ville de Myre était au pouvoir des Turcs, des marchands de Bari furent assez heureux pour enlever les saintes reliques et les apportèrent dans leur ville où une église magnifique fut construite en l’honneur de saint Nicolas.

Saint Nicolas de Myre est assurément un des saints les plus populaires et son culte, né dans l’Eglise grecque, était déjà très répandu en Orient. Le culte de saint Nicolas se développa Occident à la fin du XI° siècle, après le transfert de ses reliques à Bari en Italie (9 mai 1087), pour connaître, à partir du XII° siècle, un essor considérable, singulièrement en Italie et en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne rhénane. On a pu dénombrer à Rome quatre-vingt-cinq églises, chapelles, couvents et hospices Saint-Nicolas



vendredi 12 septembre 2008

LES TSIGANES VU PAR UN ECRIVAIN

Pour changer un peu de ce que l'on a l'habitude d'entendre sur les Tsiganes, je vous laisse lire un extrait de l'hommage de Andrej Stasuik sur ce peuple. Il est romancier et essayiste en Pologne et est publié en France.

"Voilà que d'un continent lointain surgit un peuple privé d'histoire, de son histoire. A la place, il dispose de contes de fées et de légendes transmises oralement. Ce peuple se déplace à travers notre civilisation et notre culture, une civilisation et une culture qui nous emplissent à juste titre de fierté. Et, en même temps, il ne manifeste aucun intérêt particulier pour cette culture, pour cette civilisation. Tout au plus en choisit-il quelques bribes- des déchets, des détritus, des restes. Ce peuple beau à la peau brune se tient en marge et a l'audace de ne pas aspirer à autre chose. Il observe le monde qui l'entoure d'un oeil méfiant et semble nous ignorer, nous, le peuple blanc qui donne le la. Comme si nous n'avions rien de spécial à offrir. Dans le meilleur cas, on peut toujours voler les choses les plus indispensables, les trouver dans une poubelle ou mendier. Sincèrement, je dois avouer que ce radicalisme tsigane me subjugue.

De tous les Européens, ce sont les Tsiganes qu'on aime le moins. Le Tsigane est l'étranger par excellence. Il est parmi nous depuis sept cent ans, il s'exprime dans nos langues quand il le faut, il a nos religions, mais, spontanément et naturellement, qui le définirait comme un Européen?
D'une certaine manière, tous les "nouveaux" européens sont des tsiganes. On les accepte au sein de la communauté à condition qu'ils changent, qu'ils se curent les ongles et qu'ils apprennent les bonnes manières. C'est comme ça, et ni les sourires hypocrites ni les fausses promesses ni changeront rien.

Oui. Sans les Tsiganes, nous ne serions plus rien. Nous devrions prendre soin d'eux, sauvegarder leur culture, les persuader de conserver le plus longtemps possible leurs coutumes tsiganes. Nous devrions même financer tout cela. Cela ne sert à rien de les obliger à être comme nous. Le vrai défi européen consiste à faire survivre les Tsiganes sous la forme qu'eux même voudront choisir. C'est la que nous ferions la preuve de notre européanité.
Pour nous, les Tsiganes doivent tout simplement devenir ce que nous sommes: des Polonais, des Slovaques, des Luxembourgeois. C'est la condition que nous leur posons. Ils peuvent garder leurs perles, leurs vêtements bariolés, les chants et les danses avec lesquelles ils nous divertissent.

Nous devrions veiller à ce que le mépris qu'ils nous témoignent, à nous les gadjé à la peau claire, ne s'éteigne jamais, parce que ce mépris est l'un des fondements de leur culture, qui constitue -personne ne le niera- un élément pittoresque et indispensable de la culture européenne depuis au moins sept cent ans."
Andrej Stasuik

jeudi 11 septembre 2008

LE PEUPLE TSIGANE





Vous avez peut-être vu cette couverture de magazine en juillet... je vais donc à partir de cet article tenter de vous parler davantage des tsiganes comme on les nomme en Roumanie.


Ils représentent en Europe 4 à 12 millions de personnes, difficile de donner un chiffre plus exact car ils ne sont pas tous rescensés. Le 16 septembre 2008, se tiendra à Bruxelles le premier sommet européen consacré aux Roms.


En Roumanie, alors que le train de vie des roumains s'améliore, celui des tsiganes stagne, le fossé continue donc de se creuser entre les deux communautés. 88% d'entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté selon l'UNICEF. C'est dans ce pays que l'on trouve la plus forte communauté Rom.



QU'EST-CE QU'UN ROM?:


Il y a tellement d'appellations pour ce peuple qu'il est difficile de s'y retrouver... Le terme de rom se rattache aux premiers migrants venus du Rajasthan. Cependant, les subdivisions sont nombreuses et certains ne rentrent pas dans cette catégorie (les Sintis, les Romungrés, les Gitans, les Manouches, etc. Certains préférent utiliser le terme de Tsiganes...


Qui plus est, ceux que l'on appelle Roms au sens strict ont en fait peu de choses en commun . La langue, à l'origine dérivée du sanskrit a donné naissance à des dizaines de dialectes qui ne permettent pas l'intercompréhension. Les militants de la cause dispérsés dans les pays européens ont mis au point une version (parfois ironiquement appelée le "rom des ONG") qui n'a pas grand chose à voir avec les langues parlées dans les campagnes.


Le socle culturel commun le plus vivace est la musique traditionnelle, du moins, là où elle a survécu.



LEUR HISTOIRE:


Ils ont emigrés du Rajastan vers l'an 1000 après J.C pour servir d'esclaves. Hormis peut-être une principauté à Corfou vers 1360, ils n'ont jamais eu leur propre état. Dans certaines parties des Balkans, ils étaient vendus comme esclaves jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ils ont donc abandonnés leur mode de vie nomade, oubliés leurs occupations traditionnelles, des familles ont été séparées. Selon Mircea Cartarescu (considéré comme le plus grand auteur roumain actuel), cette captivité et cet esclavage les a rendus paresseux et indolents. Puis, il fait remarquer que l'affranchissement qui a suivi n'a fait qu'empirer les choses. En effet, ce peuple qui avait eu le temps d'oublier ses racines et qui ne possédait rien, s'est soudain retrouvé libre mais totalement démuni... comme livrés à eux-même. De plus, ils étaient meprisés et victimes de discriminations.


Durant la seconde guerre mondiale, ils ont eux aussi subis le génocide et les camps de concentration puis, ils ont, tout comme le peuple roumain, subi le communisme.



ET MAINTENANT?


Aujourd'hui, ils vivent de l'agriculture notamment des emplois saisonniers, d'artisanats traditionnels ou de récupération de métaux. Beaucoup sont au chômage. Certains décident d'émigrer vers l'Europe de l'Ouest ou leur situation n'est pas meilleure puisqu'on les voit mendier et vivre dans des campements de fortune. Cependant, nombre d'entre eux sont là juste pour la saison touristique, notamment à Paris. Puis à l'automne, ils retournent avec plaisir dans leur pays. C'est comme cela que, à Deva, l'été, on ne trouve plus beaucoup de tsiganes hommes, un autre problème...


L'autre souci, c'est le manque d'instruction des tsiganes. Ils savent tous parler roumains en plus de leur dialecte mais à cause de la discrimination,de leur peur de l'école ou de leur pauvreté, ils ne mettent pas forcément leurs enfants à l'école et savent donc pas toujours lire et écrire.


Dans certains pays de l'Est, les enfants Roms sont envoyés dans des écoles pour enfants attardés... L'espagne a fait de gros efforts qui ont payés pour intégrer les gitans mais il est vrai que les pays de l'Est possèdent moins de moyens et ont d'autres soucis importants aussi à règler.


De plus, les tentatives de créer une classe moyenne rom capable de servir de modèle, de réduire les préjugés et d'accroître la mobilité sociale et économique, a jusque ici été un échec, car la plupart des roms qui réussissent s'empressent de renier leurs origines. Les espoirs de changements reposent donc sur la nouvelle génération de milliers de jeunes diplômés qui assumeront peut-être mieux leurs origines.



LES CONSEQUENCES:


C'est donc un cercle vicieux, leur manque d'instruction et leur méfiance nourissent la discrimination et le chômage. Pourtant, dans une Europe qui vieillit, c'est un colossal gaspillage de potentiel humain, d'autant plus qu'il s'agit souvent de familles plus nombreuses.


En 2005, l'Europe a lancé une "décennie d'inclusion des Roms" pour combler le fossé en matière d'éducation, d'emploi, de santé et de logement. Pour l'instant, ne sont apparus que des lobbying roms qui n'agissent pas vraiment.

Aujourd'hui, dans la plupart des pays ex-communistes, les sondages montrent que 80%des personnes interrogées ne veulent pas de Roms dans leur voisinnage.

jeudi 4 septembre 2008

QUELQUES NOUVELLES

Décollage pour Bucarest prévu le 15 octobre à 10h!!!!!!
Et oui, je fêterais donc mes 27 ans...là-bas!

Les préparatifs commencent à s'intensifier: demmenagement, affaires à règler, recherche de la parfaite panoplie pour une parfaite vie roumaine....
Et pour parfaire tout cela, dimanche 14 sptembre, je fais ma messe d'envoie en mission ou je m'engage pour ces 14 mois. En fait, je ne serais pas seule puisqu'elle conclue le second stage de notre promo 2008 pour ceux qui n'étaient pas présents en juillet (ils sont une vingtaine).

C'est à 10h30 dans un petit village près de Compiègne dans l'Oise, St Crépin.
A 12h30, il y a un pique-nique "sorti du sac" dans la maison de Points-Coeur (siège de l'association) avec animation musique...
A 15h il y a une conférence d'un prètre de Points-Coeur sur le discours du Pape lors de sa venue.
A 16h enfin, il y a un diaporama présentant notre mission.
Vous êtes tous les bienvenus, pas d'hésitation! Contactez moi si vous voulez davantage d'informations.

Sinon, j'ai eu des nouvelles de Deva par Marguerite qui est là-bas depuis un mois déjà. Sa nouvelle vie semble beaucoup lui plaire, elle reste très étonnée par le chaleureux acceuil qu'elle a eu et de tout ce qu'elle reçoit de la part de personnes qu'elle est censée aider. Il y a beaucoup de passage dans la maison, français compris!
Notre petite maison possède son jardin et son potager! Tant mieux car certains mets culinaires hongrois ou roumains nous laissent sceptiques (gras de porcs nature ou piment au petit déjeuner!). En fait, la cuisine roumaine est assez bonne et les fruits et légumes sont excellents. C'est une cuisine très traditionnelle.