lundi 18 août 2008

LE POINT-COEUR SFÎNT NICOLAE; AU COEUR DE LA ROUMANIE!


Le Point-Coeur Saint Nicolas se trouve à Deva, à 230 kilomètres de la frontière Hongroise en Transylvanie. C'est une ville de 100 000 habitants.

Nous sommes installées à Ceangai, le quartier hongrois dans une maison traditionnelle, hongroise. Elle est toute en longueur avec une cour et un petit jardin. A l'intérieur, nous avons deux chambres, une chapelle, une cuisine et une salle de bain.

Pour les personnes qui y vivent, nous sommes
exclusivement des filles (hé oui, on manque
Notre petite maison!
sérieusement de volontaires masculins alors ils vont plutôt dans les quartiers chauds d'Amérique du Sud, donc appel à la population!!!).
Il y a Martha qui est laïc consacrée, c'est à dire qu'elle est engagée à vie pour Dieu au sein de Points-Coeur! Elle est argentine et est paraît-il drôle et sympa, tant mieux! Ensuite, Noémie qui est psycholgue, elle s'en va en novembre. Marguerite qui a fait sa formation avec moi est un sacré phénomène, mais j'aurai l'occasion de vous en reparler! Elle est étudiante en lettres. Enfin, une américaine devrait arriver en même temps que moi.

Entre nous, nous parlons roumains afin d'être de parfaits polyglottes pour communiquer avec les personnes! Et pour être un peu au point, j'ai déjà attaqué les premières leçons de la méthode Assimil!

Notre matinée est partagée par la prière, l'étude du roumain, les différentes tâches ménagères, les réunions communautaires qui nous permettent des mises au point, des prises de décisions, de règler des soucis et de définir les priorités.
Au déjeuner reste parfois un ou quelques enfants qui nous on aidé et ont été présents le matin. On peut aussi fêter un de leur anniversaire.
L'après-midi, tandis que certaines restent eu Point-Coeur pour s'occuper des enfants, les autres partent pour les différents apostolats:




  • Grigorescu:

Des familles du quartier Micro 15 sont expulsées en raison de leurs dettes trop élevées. Une dizaine de famille sont relogées dans une ancienne porcherie.Il s'agit de deux longues baraques où quelques pierres délimitent la pièce unique de chacune des familles.


Un an plus tard, la mairie offre l'electricité et inaugure un petit bâtiment pour les sanitaires. Les familles s'agrandissent, d'autres arrivent, la pièce unique est divisée en deux, d'autres construisent en avant de la porte....Aujourd'hui, 47 familles tsiganes sont logées dans des pièces de 6 à 15 m². Les nombreux enfants de ces quartiers ont un besoin immense d'affection et l'expriment par la violence ou par un refus catégorique de laisser partir leurs visiteuses.



  • Mintia:

Petit village à 8km de Deva situé près de l'énorme thermo-centrale qui donne de l'electricité et du travail à une bonne partie de la Transylvanie.


Sur les hauteurs de Mintia vivent une dizaine de famille de tsiganes venues ici pour trouver du travail. Ils partagent une seule salle d'eau pour tous et les pièces minuscules de deux baraques.


La plupart des enfants sont pensionnaires au monastère du Père Czaba, fransciscain hongrois qui a fondé une école et un foyer pour les enfants défavorisés. Ils rentrent chez eux le week-end et pour les vacances.



  • Le Camin:

C'est un ancien bloc de 4 étages qui servait aux étudiants et aux ouvriers sous le communisme. Chaque étage a une salle d'eau commune. Les conditions d'hygiène y sont effrayantes....



  • Bejan:

Quelques maisons de brics et de brocs parsèment cette colline située à 20 minutes à pied du Point-Coeur. Il n'y a ni eau ni electricité. Les familles sont toutes tsiganes. La majorité des chefs de famille sont en France, en Allemagne pendant que les femmes et les enfants s'occupent de la maison et se débrouillent comme ils peuvent.



  • Pe Deal (sur la colline):

C'est une colline très pauvre aux abords de Deva où vivent des familles tsiganes dans de toutes petites maisons faites de parpaings, de cartons et de planches de bois...



  • Ceangai:

Notre quartier où nous visitons les grands-mères hongroises.



Pour conclure, ce sont avec les tsiganes que nous avons le plus de contact. C'est en fait une population très mal acceptée en Roumanie et c'est un tel problème que nous en sommes arrivés à assimiler la Roumanie à ce seul peuple.


Dans un prochain article, j'essayerai de vous présenter un peu mieux les difficultés de cette communauté.



1 commentaire:

Unknown a dit…

Salut "cousine" :)
Ce mai faci?
j'espère que toi et le "sacré phénomène" Marguerite progressez bien en Roumain! A te lire, on dirait que tu es déjà là bas :D
je savais pas qu'il y avait une argentine dans votre communauté, c'est marrant à Points Coeur on perd le repère des frontières ;)
La revedere!

Sylvanos